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Oui, l'amour qui dure encore et encore existe bel et bien !

Par Antoine Libotte -Publié le 03-08-2021- 2 min de lecture

AMOUR
© CANVA PRO

Et c'est la science qui le dit...

Si vous avez l’impression que l’amour qui dure toute une vie n’existe plus rien qu’à voir les couples autour de vous, rassurez-vous : ceci n’est qu’une impression ! Notre cerveau est bien programmé pour l’amour durable comme le souligne le Huffington Post !

Le site relaie une étude par IRM menée par le psychologue américain Arthur Aron et les chercheurs de l’université de Stony Brook aux États-Unis. Comment ont-ils procédé ?

Ils ont placé des couples qui se disaient toujours amoureux après plusieurs décennies de vie commune dans un appareil d’imagerie à résonnance magnétique. Une fois à l’intérieur, ils ont observé l’activité cérébrale de ces personnes quand on leur présentait des photos de leur conjoint. Les chercheurs ont découvert que lorsqu’on leur présentait ces photos, deux réseaux de neurones s’activaient au niveau de leur cerveau.

Le premier est celui de l’attachement et il active trois régions cérébrales : le cortex insulaire, où naît le besoin de l’autre, le cortex cingulaire, où se situent nos émotions, et le pallidum, qui oriente les actions vers un but. Le second met en fonction ce qu’on appelle le circuit de la récompense : l’aire tegmentale ventrale et le noyau accumbens. Et c’est évidemment ce dernier qui nous intéresse !

La réponse dans une hormone

Et tout ceci s’expliquerait grâce à la présence d’une hormone : l’ocytocine, qui joue également le rôle de neurotransmetteur, présent dans le cerveau et le sang. Chez les humains, l’ocytocine est présente en grande quantité chez la mère lors de l’accouchement et de l’allaitement. Plus généralement, son taux augmente tant chez la femme que chez l’homme lors d’un rapport sexuel. Cette hormone jouerait un grand rôle dans notre attachement et notre confiance en d’autres personnes.

Les chercheurs se sont également intéressés à un petit mammifère d’Amérique du Nord : le campagnol des prairies. Celui-ci a comme particularité de s’attacher très fortement à son/sa partenaire une fois qu’il l’a trouvé(e). Ils forment alors un couple inséparable et là aussi, l’ocytocine n’est pas bien loin…

Dernier point important : l’insula médiane et le cortex cingulaire antérieur, des aires liées normalement à la conscience de soi, entrent également en piste chez des couples qui se connaissent depuis un moment. «   Quand vous pensez à quelqu’un de très proche, les mêmes zones s’activent dans votre cerveau que lorsque vous pensez à vous-même. L’autre devient comme une part de vous-même   », explique Arthur Aron.

Ceci explique sans aucun doute le sentiment de connexion quand on est en couple, de penser exactement la même chose que notre partenaire. Cette connexion entre deux personnes peut être tellement forte que l’on arriverait à anticiper les réactions cérébrales de l’autre, nous donnant cette impression d’être sur la même longueur d’onde.

Bref, vous le voyez, l'amour qui dure encore et toujours existe bel et bien. Une occasion supplémentaire de découvrir notre web radio NRJ Love !