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Le quidditch prêt à lâcher Harry Potter pour être un vrai sport

Par Leslie Rijmenams -Publié le 11-05-2022- 2 min de lecture

Quidditch Harry Potter
© ISOPIX

Pratiqué par des moldus d'une quarantaine de pays, le quidditch veut aujourd'hui s'émanciper de l'univers de J.K. Rowling pour devenir une discipline à part entière

Depuis son apparition en 2005 aux États-Unis, la pratique, inspirée de l'univers d'Harry Potter, s'est codifiée et structurée aux seins de fédérations nationales et de compétitions officielles.

En Belgique, la saison de la Fédération Belge de Quidditch s'est d'ailleurs achevée il y a 3 semaines avec comme grand vainqueur du championnat, l'Antwerp Quidditch, suivi par les Ghent Gargoyles et Leviathans de Liège. Des championnats d'Europe auront par ailleurs lieu en juillet en Irlande. En 2019, c'était la France qui s'était imposée.

Se détacher de la Warner

Forte de plus de 15 ans d'expérience, la discipline veut aujourd'hui s'émanciper. Un changement de nom est à l'étude aux État-Unis, afin de pouvoir poursuivre le développement sans passer par la Warner, détentrice des droits sur l'un des sorciers les plus célèbres du monde.

Par crainte que le sport ne s'étiole au fur et à mesure du vieillissement de la population qui a vieilli avec Harry Potter, ce développement devra aussi s'accompagner de la création d'équipes de jeunes

Comment on joue ? 

Le quidditch pratiqué par les moldus (les non-magiciens) est un mix entre le handball, le rugby et le dodgeball, ce sport collectif dans lequel les joueurs de chaque équipe tentent d'éliminer leurs adversaires, tout en évitant de se faire toucher eux-mêmes. On rejoint donc l'idée de J.K. Rowling qui consistait à virevolter sur un balai pour lancer un "souafle" à travers des anneaux, éviter les "cognards" et attraper le "Vif d'or" pour s'adjuger vainqueur.

Si le vocabulaire des sorciers est resté, les capes et les chapeaux ont quasiment disparu des terrains. Les balais sont des bâtons en plastique et le Vif d'or, une balle de tennis logée dans une chaussette accrochée au short d'un coureur neutre, habillé en jaune.

Le but ? Attraper cette fameuse balle, courir, courir, encore courir, se foncer dedans et changer souvent la composition des équipes. Celles-ci doivent être mixtes, avec un maximum de 4 joueurs du même genre. 

Si ça vous dit de pratiquer ce sport la saison prochaine, sachez qu'il existe 5 équipes en Belgique dont une à Liège et une à Bruxelles. Les entraînements ont lieu 2 fois par semaine.

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